Reportages – Quartier du gros caillou – dimanche 16 octobre 2016
Son origine étant controversée nous n’avons pas vu de caillou. Mais, à partir de plans et de photos nous sommes remontés au Paris campagne, au Paris maritime, au Paris artisanal et industriel, au Paris ville et architectural.
En parcourant l’ex- ile des Cygnes, nous avons imaginé les pompes à feu, la manufacture des tabacs, les scieries, les moulins à vapeur, le pont des Cygnes qui la reliait à la terre ferme et les halles du marché couvert.
Nous avons échappé aux odeurs de la Seine tout à l’égout, des tanneries, des boucheries et de l’huile de tripe alimentant les réverbères.
A la pause méridienne nous avons fait un saut en Italie, pour repartir, surprise du jour !, visiter l’ambassade de Roumanie, ancien hôtel particulier de la comtesse de Béarn Martine de Béhague. Belle demeure avec des pièces en marbre Français et Italien, des boiseries du 18ième siècle, un théâtre de style Byzantin, son escalier de la Reine (comme à Versailles ) en marbre polychrome et quelques tableaux de peintres connus qui ne sont en partie jamais visités lors des journées du patrimoine.
Cette visite non prévue initialement a été négociée entre notre conférencière et l’attachée d’Ambassade qui a eu la courtoisie de nous accompagner et de commenter ces superbes locaux.
Nous sommes repartis à la rencontre de l’un des maîtres de l’art nouveau, Jules Lavirotte (1864-1929) plusieurs fois gagnant du concours de façades de Paris . Les façades des immeubles Square Rapp, rue Rapp et rue Sédillot offre des décors et des sculptures exubérantes, à symbolique érotique, ou les céramiques et les grès flammés du céramiste Alexandre Bigot, en hommage au monde végétal, illuminent l’ensemble alors que nous sommes à l’ombre de la Tour Eiffel.
Merci à notre guide qui avec sa copieuse documentation a tenu les participants en éveil jusqu’à une heure bien avancée de l’après- midi.
Franck Froment