Reportages – Les richesses de l’Oise – 4 mai 2017
Commission Seniors
Une journée conviviale de découverte du riche patrimoine de ce département.
Pour cette découverte de l’Oise nous sommes donc partis à une centaine de kilomètres de Lisses, où nous avons visité la première des richesse promises, l’abbaye Royale du Moncel. Elle fut fondée en 1309 par Philippe le Bel et abritait 80 sœurs de l’ordre des Clarisses (religieuses de sainte Claire). Après la dissolution de la communauté des Clarisses, l’abbaye a été vendue à des marchands de vin, puis transformée en séminaire et en école privée. Depuis 1984, le club du Vieux-Manoir, association reconnue d’utilité publique, restaure le site.
Sous la conduite d’un guide de l’association, nous en avons appris un peu plus sur la communauté des religieuses Clarisses avant la Révolution.
Nous avons visité les pièces les plus symboliques de l’édifice tels que la salle capitulaire ornée de beaux vitraux restaurés, les celliers où les viticulteurs entreposaient leur vin, le musée où sont exposés les vestiges d’ustensiles de la vie quotidienne, les dortoirs, sous les toits, sans cheminée ce qui laisse imaginer les conditions de vie des Clarisses. Ces dortoirs laissent apparaitre une très belle charpente en chêne provenant de la forêt d’Halatte (dernière charpente de ce type conservée en Europe). La salle de réfectoire avec une voute de style gothique flamboyant est une pièce également très grande, aménagée de telle sorte que les sœurs ne puissent pas parler entre elles lors des repas.
Après avoir fait le tour du bâtiment par l’extérieur pour voir le lavoir et les vestiges de la chapelle et du château, nous avons quitté l’abbaye pour rejoindre le restaurant « La Guinguette ». Nous y avons pris un bon repas entre amis dans un cadre sympathique.
L’après-midi, nous avons été accueillis par Michel, maitre des lieux, au musée du cheval de trait situé à Sacy-le-Grand. Un cheval de trait, parfois encore nommé cheval lourd, était sélectionné pour ses aptitudes à la traction de véhicules et de matériaux de toutes sortes.
Après une ballade dans des calèches tirés par des chevaux boulonnais du Nord, notre passionnant guide nous a fait découvrir une collection de voitures hippomobiles utilisés par les commerçants ambulants d’antan : la boulangère, la bouchère, l’épicière, etc.
Nous avons tous ensemble passé une excellente journée !
Cette proposition de sortie méritait bien son titre de « Richesses de l’Oise ».
Josiane et Rémi Laurent – Jean Gragé